mercredi 5 mai 2010

Les petits boulots



L’une des choses qui peut marquer l’observateur, c’est le nombre de petits boulots. Gardien de mot sur un parking improvisé en bord de route, vendeur ambulant de nourriture, de lunettes de soleil, Dvd contrefaits, fruits et légumes alignés en stand, etc.
Les activités sont diverses et variées. Et cela s’explique par la situation actuelle de l’Indonésie. Soyons toutefois clair : investir en Indonésie, c’est possible et même souhaitable. Mais l’Indonésie reste un pays en développement, un pays du tiers monde. Il est diffcile d’évaluer le salaire moyen. Pour donner une idée plus précise, disons qu’un personnel administratif dans une université touche entre 1000000 et 1300000 IDR (roupiah) par mois. Soit entre 80 et 105€. Un professeur d’université va lui toucher 3000000 IDR (280€) par mois. Et un fonctionnaire du Ministère de l’Economie peut espérer 12000000 (1000€). L’échelle des salaires est donc relativement variable. Nombre de personnes doivent vivre avec 300 000 IDR par mois, soit 26€ à la louche. Quand il faut nourrir une famille, on imagine les difficultés.
Le cumul des emplois existe, mais est-il réellement quantifiable ? j’en doute. Et à la vue de ces inégalités salariales, on se dit qu’il reste encore beaucoup de chemin à faire pour ce pays. Au contraire de la Malaisie, l’Indonésie n’a su négocier ce tournant. Alors qu’en Malaisie, tout semble fait pour investir, ce n’est pas le cas de l’Indonésie. Et la politique d’ouverture du pays sur l’étranger pose elle aussi problème.

Tout ça pour dire que le manque d’investissements étrangers poussent les populations à s’adapter en développant ces petits boulots. Et pour manger, on élève des poulets à même la maison. Ce qui pose la question du risque sanitaire, dans l’un des pays les plus touchés par la grippe aviaire. Mais comme me le faisait si justement remarqué un assistant de recherche, ici, pour une partie de population, la principale préoccupation c’est de manger tous les jours, donc la sécurité sanitaire ou alimentaire, on y pense que très peu voire pas du tout. Et l’on écoute ce que dit le gouvernement quitte à protester après. Mais je reviens sur la nourriture juste après !

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