mercredi 5 mai 2010

Flash flood ou le plaisir des inondations surprises



Officiellement, la saison des pluies est finie. Je dis bien officiellement. Car tous les jours, la pluie persiste. Plutôt que la fin d’après midi, comme à l’accoutumée, les orages débutent dès 14 heures pour se poursuivre parfois jusqu’à la prière de fin de journée (18h). J’ai eu l’occasion aujourd’hui de constater les dégâts de ces averses. Ayant attendu sagement la fin du gros du grain, je m’élance vers la maison. Première surprise, il ne subsiste que des grosses flaques sans grande importance. C’était sans compter sur la topographie torturée de Yogyakarta. Je me décide à prendre un raccourci et me retrouve, en passant une côte, dans un torrent. J’ai beau chercher la route, je ne la vois pas. En effet, la route est devenu le lit d’une rivière. Observant les locaux, je me rend compte que la solution est de maintenir le guidon droit, de relever les jambes et d’accélérer. Et ça marche !
Pourtant, l’aventure ne fait que débuter. Arrivé sur Jalan Colombo et son énorme pente, je vois quelques motos en difficulté. Et c’est là que j’apprécie la boite manuelle de mon scooter. Pas besoin de trop réfléchir, il suffit de faire appel à la puissance du moteur, et cela passe. Enfin, cela passe jusqu’à un certain point. Le haut de la rue est devenu lui aussi une rivière. Ca et là, des passants s’improvisent agents de la circulation. Il faut faire reculer ce bus, puis laisser passer les deux camions. Ensuite, ce sera le tour des motos. L’attente au milieu de l’eau durera bien 5 bonnes minutes. Je me décide à prendre des photos, et bien sur, c’est à nous de passer. Me voici dans dédale de petites rues qui me font déboucher sur des endroits dont je ne soupçonnais pas l’existence. Balade sympathique, mais humide. A ma grande surprise, je finis par arriver chez moi.

Le programme des jours à venir va resté chargé. Une seule exception, un jour férié qui tombe à point jeudi prochain, pour l’ascension. D’ailleurs, avec mon comparse chercheur espagnol, nous avons eu l’occasion de beaucoup rigoler. Car comment traduire l’ascension en Indonésien ? Et bien, rien de plus simple si l’on se fit aux discussions de nos collègues indonésiens : Jesus naik, ce qui signifie, Jésus monte. Pas besoin de se prendre la tête au moins.

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