samedi 3 avril 2010

Retour en Asie



Et quel retour ! Départ dimanche de Paris, avec l’éternel retard des vols que je choisis de prendre. Un mal pour un bien me direz-vous, car je n’ai eu a patienter que deux heures à Dubai au lieu des trois prévues initialement. Tout commença pourtant difficilement. Après avoir salué des amis parisiens, me voici à Roissy pour enregistrer. Et là, c’est le drame . Quittant Singapour en bus, je n’ai aucune preuve de ma future sortie du territoire, ce qui, chez nos chers amis singapouriens, est considéré comme inquiétant. Après une bonne demi heure de négociations avec l’agent d’Emirates, me voici prêt à l’embarquement. L’avion est plein, avec notammenet deux « pondeuses », femmes d’expat, qui enchanteront mon voyage.
Et ce n’est rien en comparaison de mes voisins de sièges, deux retraités dont la femme manquera de me vomir dessus en pleine nuit. C’est donc après une nuit agitée que je rejoins Dubai ou je ne passerais que quelques temps dans le duty free. Me voici embarquant au dernier moment pour le vol à destination de Melbourne, via Singapour. Le vol se passera sans trop d’encombres et j’atteindrais Singapour avec comme seul soucis majeur l’attente interminable pour mes bagages. J’appelle alors John qui m’enmenera diner tout en me remettant un billet de bus grand luxe qu’il a réservé pour moi cet après midi et me permettra de prendre une douche salvatrice. Comme à son habitude, il est toujours disponible et nous avons passé une très bonne – quoi que courte – soirée.

A peine le temps de prendre à nouveau mes sacs que me voici parti en direction du Golden Mile, centre commercial thailandais où est organisé le départ des bus pour Kuala Lumpur. Le trajet en bus de luxe se déroulera pour le mieux. Seule l’arrivée à 5h30 posera problème. En effet, mon hotel ne peut effectuer mon check-in. Me voici la recherche d’une guest house afin de dormir quelques heures. Je finirais par trouver mon bonheur chez des rastas malais dont l’établissement se nomme Babylone. Tout un programme. Vers 10h30, me voici levé et prêt pour le check-in. Le temps de me changer et je prends la direction de Port Klang pour un rendez-vous qui se déroulera à la perfection. Je serais donc de retour pour quelques jours en Malaisie au mois de juin.
Le retour sur Kuala Lumpur s’effectue sous la pluie, qui cessera toutefois dans la soirée, me permettant de prendre quelques photos des tours jumelles Petronas. Bon, il faut le reconnaitre, à part ça, il n’y a vraiment pas grand-chose à voir dans la ville. Qui au demeurant n’est pas désagréable.
Mon avion ayant été avancé à 7H00, me voici levé à 3h30 afin de trouver et de négocier avec un taxi. Car oui, la vie à KL est bien plus cher qu’en Indonésie et les taxis ne se privent pas pour pigeonner le client. J’arrive finalement à obtenir un aller simple à 90MYR, soit plus de 20€, un véritable scandale si l’on compare à l’Indonésie ou à la Thaïlande (voire peut être même à Singapour). Et le voyage valait le détour ! Le chauffeur m’accueille en grommelant quelque chose comme « I loose my gun ». Surpris je lui demande de répéter, il s’agissait en fait de sa « girl » et non de son « gun ». Je suis alors rassuré et voila que le chauffeur se lance dans son histoire avec sa fameuse « girl », thaïlandaise de Chiang mai, venue en Malaisie pour travailler dans un salon de massage (en gros, une prostituée qui fournit massage et service sexuel). Et il revient sur sa dispute, s’étonnant du départ de sa douce. Il faut dire que mon chauffeur, au demeurant fort serviable, lui a balancé une cannette de coca en pleine tête tout en la menaçant de lui refaire le visage au tesson de bouteille. Dans ces cas là, mieux vaut s’abstenir de commentaire. Mais ses tics de langage, mix de malais et de thaï, ajoutant des « laaaa » en fin de phrase et des « same same » tout au long de la conversation – voire mixant un « same same laaa » - me font bien rigoler. J’arrive alors à l’aéroport, après avoir longer le circuit de F1 de Sepang. L’attente est alors longue et je découvre le hub d’Air Asia. Le vol jusqu’à Jogja se déroulera sans encombre, avec un temps magnifique sur Java Central. L’approche est toujours aussi impressionante et il y a comme un parfum de Dien Bien Phu en débarquant sur le tarmac. La chaleur, les collines, les appareils à hélice de l’armée de l’air indonésienne…
Mon programme consista alors en une journée de récupération avant de rejoindre le bureau dès le lendemain, et de profiter de vendredi pour faire quelques achats.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire