mercredi 28 avril 2010


Message rédigé lors de mon retour de Jakarta, le mardi 27 avril

Retour dans la ville parasite pour des entretiens. Et ce n’est pas fini, car je dois y retourner dès jeudi. Autant le dire tout de suite, cela ne m’enchante guère. Il faut reconnaître que la perspective de passer plusieurs heures dans les transports en commun pour relier l’aéroport au centre ville n’est pas franchement enthousiasmante. Enfin, pour reprendre l’apprentissage reçu dans la Marine : on s’adapte. Et si possible, le plus rapidement.
Le principal inconvénient, c’est qu’il me faut prévoir des horaires larges afin de tenir compte de la circulation. Dans n’importe quelle ville, il sera tout a fait possible de caser 3 ou 4 rendez-vous dans la même journée (je rappelle que j’arrive à 7h du matin pour repartir à 19h30). Pas ici. Mais le pire, c’est sans doute pour les résidents permanents. Nombre de fois, j’ai entendu les récits de chercheurs qui m’expliquaient qu’il leur fallait parfois attendre jusqu’à 22h avant de pouvoir quitter leurs bureaux. Rien de bien enthousiasmant.

Résultat, j’ai passé mon après midi à tuer le temps. Trop court pour un dernier rendez-vous, trop long pour changer de vol. Et je sais d’ores et déjà que cela sera la même chose jeudi, puis dans deux semaines.
Mais trêve de plaintes. Demain, je donne mon cours en prenant en exemple les conflits ethniques et religieux en ex-Yougoslavie et en Birmanie afin d’apporter une perspective comparative au cas indonésien. Très sincèrement, ma présentation sera résumée au maximum. Entre le match de ce soir et la fatigue accumulée, je vais naviguer au radar demain. Mais la perspective de passer un bon weekend, avec notamment le festival du film français me réjouis.

Plus de nouvelles ce weekend.

Soit dit au passage : je viens d’essayer la compagnie aérienne Mandala. Je rassure la famille, elle n’est plus blacklistée. Le rapport qualité prix semble excellent –bien qu’au moment où j’écris ces lignes, nous sommes bien secoués… saloperies de montagnes ;). Et l'atterrissage sur piste mouillée valait aussi le détour...

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