vendredi 9 juillet 2010

L'hôpital


Parce qu'il fallait bien y passer autrement que pour une consultation, je me suis retrouvé hospitalisé pendant quelques jours. La faute à une infection urinaire résistante aux bactéries et qui commençait à infecter un certain nombre de fonctions de mon corps. Tout à débuté avec des douleurs dans le bas du dos jusqu'à l'emplacement supposé des reins. Le tout accompagné d'une fièvre en progression. Ainsi, le lundi soir, malgré 4 grammes de paracétamol et de nombreuses compresses, je ne descendrais pas en dessus de 38,5°. Décision est prise d'aller à l'hôpital, et le choix est arrêté sur Panti Rapih, hôpital privé catholique (car oui, n'oublions pas que nous sommes en Indonésie et que tout est religieux - ce qui commence à vraiment me lasser, mais c'est un autre sujet).

Une fois à l'hôpital, j'annonce clairement à l'accueil, je veux voir un autre urologue que celui qui ne m'a prescrit que des antibiotiques de base pour une durée de 5 jours. Après une longue attente, le médecin me reçoit et décide de m'hospitaliser un minimum de 3 jours. Mais avant toute chose, il décide de me faire passer une échographie. Première échographie pour ma part et première surprise à cette occasion.J'apprends en effet que je n'ai qu'un seul et unique rein, et qu'il y aurait quelque chose de pas très net à l'intérieur de ce dernier. Me voici dans l'attente de nouveaux examens.

Fort heureusement, ces derniers ne révèleront rien de grave. Après 3 jours, j'ai l'autorisation de sortir. Je passerais alors l'après midi à régler les différents problèmes d'assurance. Et les jours suivants à prendre un peu de repos. Je me serais bien passé de tout ça, mais fort heureusement, j'ai été dirigé vers le meilleur hôpital de la ville, comme quoi, tout s'arrange.

Petite anecdote avant de terminer. Panti Rapih est donc un hôpital privé catholique. c'est ainsi que le soir, les infirmières venaient me proposer une communion. J'avoue avoir eu peur le premier soir. Et encore plus quand j'ai vu la tête de l'infirmière lorsque j'ai refusé. Elle n'a cessé de me répéter que j'étais inscrit en tant que catholique, et qu'elle ne comprenait pas. J'ai donc improvisé un petit cours sur l'athéisme et la laïcité - qui n'a servi à rien. En désespoir de cause, je lui ai annoncé que je préférais faire ça seul afin d'être tranquille. Parfois, l'Indonésie est un pays qui peut être fatiguant moralement...

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