samedi 10 juillet 2010

La dune de Depok




La convalescence, c'est sympa, mais on s'ennuie vite.N'ayant pas vraiment le courage de retourner tous les jours au travail, j'essaye de trouver des occupations autre que rattraper mon retard sur mes articles - retard du à cette fameuse hospitalisation.
En feuilletant des prospectus touristiques, je m'aperçois qu'il me reste beaucoup de chose à découvrir dans la région, et notamment une dune de sable, considérée comme un phénomène naturel unique. En effet, cette formation de sable volcanique s'étend entre les plage de Parangtritis et Depok. Avec ses allures désertiques, ce type de dune n'existe qu'en Indonésie et au Mexique. Reste a savoir comment les Indonésiens tentent de la préserver, et la meilleure façon de le savoir, c'est bien sur de s'y rendre!




Sur un coup de tête, je décide de partir dans l'après midi sur zone. Une bonne demi heure de moto, sur une route toujours aussi agréable, bordée par les rizières et collines. Une fois sur place, il convient de trouver la route bordant la dune, ce qui n'est pas si simple que cela. Mais avec un bon sens de l'orientation, un repérage préalable sur une carte et un peu de chance, on arrive à beaucoup de chose. Me voici donc sur une route déserte: à gauche, on peut distinguer l'océan Indien, derrière les dunes. A droite, un paysage mi désertique, mi sue-est asiatique. Chose rare dans le pays, enfin une route sur les bords de laquelle il n'y a pas une maison tous les 50 mètres. on se sent un peu isolé, ce qui ne fait pas de mal. Je m'arrête afin d'aller voir le bord de mer, en m'enfonçant dans les dunes. Mais il y a tant de chose à voir, je remonte en selle afin de rallier Depok. Au loin, j'aperçois un minaret dans le soleil: je ne suis plus en Indonésie, mais dans tout autre pays désertique.

Toutefois, Depok marque le retour à la civilisation: les Indonésiens se régalent des produits de la mer pêchés dans l'océan ou dans l'estuaire du fleuve. Je remonte le cours de ce dernier, avant de me décider à prendre un peu de temps sur la plage. Sur le sable volcanique, je décide de me reposer, profitant des embruns. Mais déjà, le temps semble menacer. Comme toujours, la saison des pluies n'est jamais vraiment terminée. L'obscurité faisant place à l'éblouissement constant du soleil, je préfère rentrer avant une grosse averse nocturne... et pourtant, j'y aurais droit, en arrivant aux limites sud de la ville.



Au final, une petite escapade sympathique dans un lieu calme. Je pense y retourner avant mon retour. mais voila typiquement le genre de chose qui risque de me manquer

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